Avant d’acheter un vélo électrique, il est nécessaire de connaitre les différents éléments qui le composent. En effet, ce sont eux qui vont agir sur son prix, sa qualité et ses fonctionnalités. Au total, il y a six éléments à examiner avant d’acheter son vélo.
Le poids
En général, le vélo électrique pèse entre 20 et 30 kg. Son poids imposant n’est pas vraiment un problème lors des déplacements car l’assistance électrique le fait oublier. En revanche, lorsque la batterie coupe en pleine montée, il est plus compliqué de continuer de pédaler et de traîner le vélo jusqu’à la fin de la côte.
Si vous devez rentrer le vélo tous les soirs chez vous ou si vous devez le garer à votre travail, choisissez un modèle plus léger. Il sera plus facile à manipuler si vous devez franchir quelques marches ou le faire passer dans un couloir étroit tout en le tenant à la main.
La batterie
La batterie est verrouillable et amovible. Elle se place sous la selle ou sous le porte-bagages. C’est elle qui détermine l’autonomie du vélo. Les batteries composées de plombs sont de plus en plus rares. Aujourd’hui, on trouve principalement des batteries composées de lithium. Leur recyclage n’est pas encore tout à fait au point.
Elles portent toujours une mention du type 37 V-10 Ah. Le premier chiffre indique sa puissance, le second son autonomie. Si vous devez faire des longs déplacements, choisissez une batterie d’au moins 10 Ah. Si vous devez faire des trajets assez courts en milieu urbain, une batterie de 8 Ah suffira largement. L’autonomie de la batterie dépend bien évidement de sa capacité mais aussi du trajet, de l’usage et de la corpulence de l’utilisateur. L’autonomie sera plus importante sur un vélo équipé d’une batterie à assistance progressive. En effet, l’énergie est ici économisée dans les descentes et sur les routes plates. Attention, la batterie s’use même si on ne se sert pas du vélo.
Le moteur
Le moteur peut être situé dans le pédalier, dans la roue avant ou dans la roue arrière. Le pédalier est le meilleur endroit pour placer le moteur. En effet, de cette façon, le vélo est bien équilibré et complétement stable. Si le moteur est placé dans une des deux roues, il peut provoquer quelques complications en cas de crevaison. Enfin, s’il est situé dans le moyeu de la roue avant, il peut alourdir la direction et rendre le vélo légèrement instable.
L’assistance au démarrage
L’assistance au démarrage se caractérise par un bouton à presser lorsque l’on démarre le vélo électrique. Elle permet de diminuer les efforts lors du redémarrage au feu rouge ou après une côte. C’est un aide très précieuse.
Le niveau d’assistance
Les vélos à assistance électrique sont équipés de 3 à 6 niveaux d’assistance. Le niveau est à sélectionner en fonction du relief de la route et de la forme physique du cycliste. Le choix du niveau s’effectue grâce à un sélecteur fixé sur le guidon et à portée de la main gauche de l’utilisateur. Les commandes se manipulent très facilement. Un écran placé sur le guidon permet de lire le niveau d’assistance choisi.
Le pédalier
Les vélos haut de gamme sont équipés d’un capteur de couple ou de force. L’assistance est ici progressive. Elle varie selon l’effort fourni par l’utilisateur. La sensation de confort sur route est flagrante. Les vélos vendus à prix moyen ou à bas prix sont en général équipés de capteurs de pédalage. Ils procurent une assistance appelée « tout ou rien », propulsée à son maximum, dès que l’on commence à appuyer sur les pédales. Si l’assistance est mal conçue, elle peut donner l’impression d’être inadaptée au relier de la route et rendre le vélo plus difficile à contrôler.